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- LES METIERS DE LA CHAUSSURE -
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LES METIERS DE LA MAROQUINERIE - SELLERIE -
- LES METIERS DU CUIR POUR L'HABILLEMENT -
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TAPISSIER-DECORATEUR -
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SELLERIE-BOURELLERIE -
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LES METIERS ANNEXES A LA CORDONNERIE -

IMPORTANT !!!

Vous trouverez sur cette page les détails des métiers du cuir et de la chaussure.
Notez que certains ateliers très complets proposent à eux seuls une grande majorité de ces métiers, mais aussi et en plus un service de livraison clientèle.
Informez vous !

 

 

LES METIERS DE LA CHAUSSURE
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Le Cordonnier - Le Bottier - Le Galochier - Le Sabotier - Le Podo-orthésiste
- L'ouvrier en Chaussures (mécanique) -

Le Cordonnier

Un des plus anciens métiers du cuir est celui du Cordonnier. Son nom vient de ce que les cuirs employés de préférence pour la chaussure ont été pendant longtemps fabriqués à Cordoue, Espagne.

Les tanneurs de Cordoue ont gardé pendant plusieurs siècles le secret de la préparation des cuirs, et les ouvriers qui utilisaient cette matière s'appelèrent "Cordouaniers", qui a donnée aussi le mot anglais "Cordwainers".
Au cours des ages, le mot s'est transformé en "
Cordonniers"; Il désigne l'artisan qui répare ou qui fait les chaussures.

 

Le Bottier

Comme son nom l'indique, c'est le métier qui consiste à faire des bottes ; mais, depuis le développement de la fabrication mécanique de la chaussure, le Cordonnier s'est plus spécialement occupé de la réparation, tandis que le nom de "Bottier" a été définitivement adopté pour désigner le maître artisan confectionnant, à la main et sur mesure, des articles de haut luxe : bottes et chaussures.

 

 

Le Galochier (voir aussi Le Sabotier)

Ex : Notre ami le Galochier d'Aurillac.
"
Quand j'ai pris la succession de mon père il y a 19 ans, nous étions encore une dixaine à travailler ici. Aujourd'hui, je suis seul et même le tout dernier à exercer encore ce métier dans mon département, le Cantal". Dans son vieil atelier, Boulevard Jean Jaurès à Aurillac, Alain Roquier est, à 52 ans, l'unique Galochier du département et l'un des derniers en France.
"
La mécanisation du travail agricole a tué l'activité".
"
...Dans les années 30, Aurillac était la capitale de la Galoche. A cette époque une dixaine d'artisans employaient près d'une centaine de personnes.".
"C'était la chaussure des champs".
"Mon père en réalisait environ 40 paires par jour. Aujourd'hui, ma production atteint 3 000 paires par an que j'arrive à écouler tant bien que mal autant en ville qu'à la campagne, dans les foires ou dans les coopératives agricoles. Ce sont essentielement les anciens qui les utilisent pour faire le jardin". Depuis cette époque fleurissante, rien n'a changé dans cet atelier où se mêlent les odeurs de cuir et de bois. Le temps semble même s'être arrêté. La mécanisation est restée au dehors. La fabrication de la Galoche se réalise selon la méthode traditionnelle du "tout à la main".
Alain Roquier découpe l'empeigne, dessus de la Galoche en cuir noir vernis, la fixe à la semelle en hêtre ou en noyer, met en forme, mouille, seche, plante habilement un à un les clous qui finalisent son ouvrage. Un ouvrage qui, il y a quelques mois, a connu un succés assez inattendu. L'activité d'Alain Roquier en voix de disparition, a fait l'objet d'un reportage, diffusé sur TF1 dans le journal de Jean-Pierre Pernault à l'issu duquel ses Galoches ont été expédiées en Corse et en Belgique. Mais le plus surprenant restera surtout, la commande de 18 paires de Galoches fantaisies par le couturier Jean-Paul Gaultier, qui souhaitait chausser ainsi ses tops modèles lors de défilés !

(Le Reveil de Mauriac du 24 Juin 1999)

 

Le Sabotier

L'authenticité du monde rural
Le Sabotier, un pas entre la nature et l'homme.

Il n'est pas si loin le temps où claquaient lourdement dans les étables les sabots de nos paysans. Dans des dixaines d'ateliers Cantaliens, les artisans activaient avec force et savoir faire leurs paroirs et amorçoirs, donnant naissance à ces rustiques souliers de bois, solides et isolants, que l'on portait avec fierté dans les campagnes.
Mais la mécanisation agricole est passée par là, portant un coup fatal à cette activité traditionnelle.
Aujourd'hui à Aurillac, le dernier fabriquant de galoches du Cantal tente de faire perdurer un métier d'art authentique. Et les bourrées auvergnates laissent encore chanter le bruit sourd de ces authentiques sabots témoins de notre passé et d'une corporation oubliée.

"Il n'y a pas si longtemps, les sabots étaient destinés à toute la famille"

Quoi qu'il en soit, le sabotier est, à l'origine "un homme de nature", vivant dans les forets de noyers, d'aulnes, de peupliers ou de bouleaux où il trouve la matière première.
Mais à partir du XVIème siècle et jusqu'au XVIIIème siècle, de véritables campements se développent dans ces forets, peu à peu menacées. Les sabotiers sont alors contraints de s'installer à plus d'une demi lieue de leur habituel lieu d'approvisionnement.
Aussi progressivement on les voit arriver dans les villages où ils disposent d'un atelier leur permettant de fignoler le sabot qu'ils mettent en forme dans la foret. Puis, au XIXème siècle les artisans sabotiers s'integrent définitivement dans les bourgs où ils doivent proposer un travail de qualité s'ils souhaitent vivre exclusivement de cette activité. Ainsi bon nombre d'entre eux sont agriculteurs en été et sabotiers en hiver.
Mais en 1841, une première évolution commence à bouleverser le métier de sabotier.
DUROD met au point la première machine à fabriquer ces souliers de bois.
Cette mécanisation est suivie d'une politique fiscale puis au cours de la IIIème République, une nouvelle forme de sabot voie le jour : La Galoche.
Le dessus de la chaussure est fabriqué en cuir, ce qui la rend plus légère et beaucoup plus confortable que le sabot de bois. Mais la galoche reste néanmoins réservée à l'élite.
Dans le Cantal, le métier ne subit pas encore ces attaques. L'activité reste familliale. L'arbre est abattu, on en retire l'écorce pour ensuite scier le tronc en billes de bois. A chacun sa tâche. Le "Tailleur" donne à la bûche l'aspect du sabot, une opération délicate car il faut rechercher, à l'oeil, la symétrie.
Le "Creuseur" façonne, un travail tout en force. Puis, l'intérieur du sabot est évidé avant d'être mis à sécher.
Ensuite, le "Pareur" fignole en polissant l'extérieur et l'intérieur du soulier.
La dernière étape reste la décoration, principalement destinée aux sabots des femmes et des enfants.
Toutes ces paires de sabot sont ensuite vendues directement si le savoir faire de l'artisan est reconnu.
Certaines familles ont d'ailleurs leur artisan attitré. Elles s'y rendent principalement à la rentrée des classes pour chausser les enfants de neuf ou pour NOËL. La coutume veut aussi que l'on porte des chaussures neuves lors de la messe de minuit.
Le sabotier prend dans un premier temps les mesures puis on y retourne 15 jours plus tard pour l'essayage et pour les éventuelles retouches. Les sabotiers moins réputés confient, quant à eux, leur marchandise à de grosses usines d'Aurillac dont les ouvriers se chaussent de sabots.
A cette époque, on n'achète pas des sabots tous les quatres matins, on en prend très soin.
Ainsi, pour augmenter leur durée de vie, certains les font ferrer par le maréchal ferrant. D'autres clouent la pointe et les talons. De même, il est courant de fixer, sous le soulier, un morceau de caoutchouc afin de réduire le bruit mais aussi que la neige ne se colle.
Dans un souci de confort, on rajoute aussi assez couramment, sur le dessus du sabot, une bande de cuir qui, placée sur le coup de pied, permet un meilleur maintien.
Ce morceau de cuir est très souvent découpé dans la lanière qui attache le joug aux boeufs.
Enfin, très souvent l'hiver, les gens se confectionnement une petite semelle de paille de façon à avoir les pieds bien au chaud.
En marge de son activité de sabotier, par plaisir ou pour arrondir les fins de mois, l'artisan fabrique souvent quelques autres objets de bois, essentiellement utilitaires. Le Coffin, par exemple, est un étui permettant de ranger la pierre à aiguiser la lame de la faux.
Mortiers à sel, gaffes ou encore râteaux, manches de faux, parfois même jeux de quilles et boules sont également réalisés par les sabotiers.
Mais la première guerre mondiale va commencer à modifier le métier de sabotier. La main d'oeuvre se fait rare mais les commandes ne diminuent pas. Ainsi, l'artisan se trouve dans l'obligation de perfectionner son matériel d'où l'augmentation du rendement.
Le département du Cantal sera touché plus tardivement par cette mécanisation. C'est, en fait, après la guerre de 1939-1945 qu'un coup fatal sera porté à l'activité de sabotier dans nos régions. Les chaussures mais surtout les bottes en caoutchouc font leur apparition et les agriculteurs, appelés désormais à conduire des machines agricoles, les adoptent très vite. Leur coup est inférieur à celui d'une paire de sabot qui nécessite un travail laborieux. Ainsi peu à peu les ateliers ont fermés leurs portes malgrés quelques modes successives. Ainsi dans les années 1970, la galoche sans talon a fait fureur. Elle se porte encore aujourd'hui sous les formes variées alors que le vieux sabot ne peut rivaliser par son prix.

(Ces informations ont été recueillies par Edith Authié, Le Réveil de Mauriac,
d'après le livre de Bernard Coste, "Les sabotiers du Veinazès" - Ostal del libre
).

 

Le Podo-orthésiste

Si le Cordonnier et le Bottier ont pour clientèle les personnes ayant des pieds normaux, le "Podo-orthésiste", par contre, exécute sur ordonnance du médecin les chaussures spéciales contenant les appareils de prothèse, les armatures de soutien, les dipositifs de protection nécessaires.
Pour ce métier, à la technique du Bottier devront s'ajouter des connaissances anatomiques et pathologiques nécessaires pour appareiller efficacement chaque cas à traiter.

 

L'Ouvrier en Chaussures (mécaniques)

Depuis une trentaine d'années, l'industrie de la chaussure, dotée d'un matériel moderne très important, a pris un essor gigantesque. Au savoir faire du Cordonnier, le technicien d'usine doit ajouter les connaissances mécaniques, l'esprit d'organisation, les notions de cadences et de rendements qu'exigent la manufacture d'aujourd'hui.
"
Le patronier-coupeur", "la mécanicienne-appreteuse", "le brocheur", "le monteur", "le couseur", "le finisseur", ont à l'atelier, à faire preuve de connaissances telles que, tout simples spécialistes qu'ils puissent paraître, ils justifient hautement le titre d'"Ouvriers Qualifiés".

 


 

LES METIERS DE LA MAROQUINERIE - SELLERIE

Le Maroquinier - Le Sellier-Maroquinier - Le Sellier-Bagagiste - Le Malletier - Le Gainier

 

Le Maroquinier

Les portefeuilles, porte-billets, porte-monnaie, les articles de fumeurs, les ceintures fantaisies de dames, les sacs à main, cousus à la machine, sont des articles de maroquinerie.
La peau s'adaptant le mieux à leur confection est celle de la chèvre du Maroc, appelée "
maroquin".
De là, le titre de "
Maroquinier" donné à l'ouvrier qui fabrique ces articles.

 

Le Sellier-Maroquinier

Le Sellier-Maroquinier fabrique toute la gamme des articles du Maroquinier, mais son travail est différent. Les peausseries qu'il emploie sont généralement plus fortes, les morceaux sont coupés net ; c'est à dire que leur tranche est visible et ils sont assemblés par coutures faites à la main.

 

Le Sellier-Bagagiste

Partant, en principe, des procédés de travail du Sellier-Maroquinier, l'ouvrier en articles de voyages recherche pour la confection des trousses garnies, cabas, mallettes, les solutions aux problèmes posés par les moyens modernes de transport. Il lui faut, pour chaque article, allier la légèreté, la solidité, la commodité d'utilisation, en même temps que la réduction de l'encombrement.

 

Le Malletier

Le Malletier s'appelle aussi Coffretier. La Maletterie est la fabrication de gros articles de voyage :
Malles, portes-habits, etc...
Ces articles sont souvent montés
sur fût, c'est à dire sur cadres en bois ou en aluminium.
Le Malletier travaille le bois ou le métal pour faire ses fûts, utilise le cuir, les tissus enduits de matières plastiques, les produits de synthèse, pour les extérieurs et les intérieurs. Il s'inspire du futur contenu des articles qu'il fabrique, pour rechercher les combinaisons d'aménagement donnant les meilleures conditions d'utilisation.

 

Le Gainier

Comme son nom l'indique, la Gainerie a pour origine la fabrication des gaines ou étuis. Toutes les formes et natures de gaines sont fabriqués dans cette profession, aussi bien l'ettui de couteau que les articles de présentation, comme les écrins de médailles, de couverts, de bijoux, les plateaux d'étalage, les socles de pendule, les coffrets à mouchoirs et à gants, etc...

 


 

LES METIERS DU CUIR POUR L'HABILLEMENT

La Mégisserie - Confection sur mesure - Réparation sur vêtements de cuir -

La Mégisserie

La Mégisserie n'est autre qu'une tannerie de peaux d'ovins et de caprins.

 

Confection sur mesure

La confection de vêtements de peaux est très dispendieuse, car on ne prend que la meilleure partie alors que l'achat se fait sur l'ensemble de cette peau. Pour la confection d'un bon vêtement, il faut compter environ de 15 à 25% de perte par peau !
Les conditions requises pour exercer ce métier commencent par le fait de savoir reconnaitre les bonnes peaux (surface exploitable, qualité du tannage, qualité de la couleur).
La vie de vêtements de peaux, dépendra de l'entretien que l'on y apportera selon l'usage que vous en ferez.

 

Réparation sur vêtements de cuir

Les conditions requises pour la réparation de vêtements de cuir sont les mêmes que pour la confection sur mesure avec en plus la connaissance d'une grande quantité de montages et de façon d'assembler les pièces de cuir...
La créativité, l'inovation peuvent être de très bon compléments aux conditions requises.


 

TAPISSIER-DECORATEUR

 

Le Tapissier-Décorateur

Le métier de Tapissier-Décorateur consiste autant au recouvrement de banquettes, canapés, fauteuils, sièges, chaises que le matelassage et la décoration d'intérieur.
Les travaux de
recouvrement en cuir d'ameublement ne sont pas pratiqués dans tous les ateliers.
Le
recollage des chaises fait aussi partie de ses compétences...

 


 

SELLERIE-BOURELLERIE

 

La Sellerie-Bourellerie

Actuellement, la Sellerie-Bourellerie consiste à l'entretien et à la fabrication d'articles de cavalerie. Certains ateliers proposent quelques travaux de Coroyage ou d'équipements agricoles.

 


 

LES METIERS ANNEXES A LA CORDONNERIE
La Reproduction des clés - La Reproduction de Plaques Auto (en France) - La Gravure - Le Cinquième Rayon (vente) - La Plastification de documents - La Petite Imprimerie
L'Affûtage et bien d'autres...

La Reproduction des clés

Comme son nom l'indique, ce métier consiste à reproduire des clés autorisées de reproduction.
La plus grande difficulté lorsque l'on commence ce métier, c'est d'apprendre toutes les références d'ébauches, en sachant qu'elles peuvent changer ou être modifiées.

 

La Reproduction de Plaques Auto (en France)

La Reproduction de Plaques Minéralogiques est pour certains un très bon complément de services à offrir à la clientèle. En France, aucune autorisation n'est nécessaire pour ce métier, si ce n'est la présentation des papiers du véhicule pour ladite reproduction.

 

La Gravure

Ce métier est tellement vaste dans ses possibilités que seulement ceux qui l'éxercent pourront vous l'expliquer en détail...
Ce que nous pouvons en dire, c'est qu'il nécessite une très grande précision selon les matériaux à graver (
plaques fixées sur les coupes, médailles, plaques de vélos, verrerie, etc...).

 

Le Cinquième Rayon (vente)

Le Cinquième Rayon, n'est en faite que le rayon commercial pur de nos boutiques :
Les articles proposés à la clientèle sont des produits finis et en général de grande qualité.
La présentation du vendeur (ou de la vendeuse) doit être irreprochable, autant que ses connaissances dans les produits qu'il vend, tout cela pour des ventes optimums...

 

La Plastification de Documents

C'est l'application d'une couche protectrice plastifiée sur des documents autorisés à la plastification.
En effet, en France et ailleurs, il existe des documents interdits de plastification, si ce n'est que par les autorités qui les délivre...

 

La Petite Imprimerie

C'est la possibilité d'offrir au client des services comme : cartes de visites, faire-parts, papiers à en tête, etc...

 

L'Affûtage

Comme vous l'aurez compris, ce métier consiste à affûter : couteaux, ciseaux, etc...
C'est un des compléments très apprécié par l'ensemble de la clientèle, car le rémouleur traditionnel disparait.

 

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